Le jeudi de 16h15 à 18h
Tél. : 02.31.25.01.76 – Mail : mairie.tortevalquesnay@wanadoo.fr
Monsieur Jean-Marie DECLOMESNIL, Maire délégué, au 02.31.97.44.14
La commune de Torteval est une ancienne entité administrative puisqu'elle est déjà mentionnée comme « Torta Vallis » [du latin « Vallis » (vallée) et « tortus » (tordu)] en 1077 dans une charte de confirmation du temps de Guillaume le Conquérant. Plus tard, on retrouve encore la trace de cette ville comme une étape pour Henri III d’Angleterre, venant de Torigny, et allant assiéger, puis piller, avec son armée la ville de Caen.
En 1975, Torteval fusionne avec Quesnay-Guesnon et la nouvelle commune prend le nom de Torteval-Quesnay. Sa superficie frôle alors les 1 700 ha, ce qui en fait une commune très étendue (mais relativement peu peuplée, avec 19 hab./km2 – voir ci-après –).
Comme dans beaucoup d’autres communes rurales du secteur, Torteval a vu sa population varier significativement dans les deux derniers siècles, passant de plus de 600 habitants à la fin du XIXe siècle jusqu’à peine la moitié environ au début du XXIe (324 hab en 2015).
Notre-Dame de l'Assomption de Torteval, d'origine romane et entourée d'un cimetière avec un if séculaire, caractéristique des cimetières normands et anglais, a été construite du XIIIe au XIVe siècles.
Elle possède une nef romane qui a conservé au nord et partiellement au sud, de remarquables fenêtre étroites en forme de meurtrière. Le sommet de ces ouvertures est constitué d'une seule pierre dans laquelle on a tracé un cintre et des claveaux, au moyen de sillons en creux qui devaient être teintés en rouge, système de décoration répandu dans la contrée.
De chaque côté, nord et sud, de la nef et du chœur (en partie reconstruits), il existe de 40 à 50 modillons, certains séparés de la corniche par des prolongements et décorés tous de manière différente : animaux, motifs géométriques, sans doute blasons, faces humaines montrant parfois difformités et maladies remarquables, par exemple paralysie faciale. L'église est précédée par une tour-clocher à trois niveaux surmontés d'un toit en bâtière. Elle est soutenue par de puissants contreforts. Les vitraux sont posés après la Seconde Guerre mondiale. L'église abrite des fonts baptismaux du XVIIIe siècle réalisés en pierre et en bois doré, et comporte un retable fin de l'époque classique, un antependium et un tabernacle peints par Elie Jean. Le mobilier compte aussi une vierge à l'enfant et un tableau du XVIIe, une statue en pierre d'un évêque, probablement Saint Blaise (l’eau d'une source voisine passe pour guérir les maux de gorge).
L'église est immédiatement voisine de la Baronnie (XVe siècle) dont l'entrée monumentale fait plus penser à une baronnie militaire, première vocation du bâtiment, qu'à un prieuré. Elle est accostée de deux tours à toit en poivrière, un cadran solaire figure sur la poterne. Il est fixé entre deux pierres de la chaîne d'angle. La porterie avec tourelles est inscrite à l'inventaire des monuments historiques.
M. de Martigny administrateur des biens de l'abbaye de Caen et qui, à ce titre, transforme le bâtiment en prieuré, pose ses armes d'évêque de Castres sur le fronton de la porte. L'écusson est martelé après la révolution, vers 1798. Le domaine est vendu comme bien public et devient une ferme jusqu'en 1946. En 1947, la propriété est saisie par l'état et vendue par le tribunal de Bayeux. De 1947 à 1957 les lieux restent à l'abandon, aux mains de différents propriétaires.
Le chemin qui mène de la Baronnie à l'église emprunte l'ancienne chaussée de l'étang du Blanc-vivier dont il ne reste que de beaux vestiges mais qui, originellement passait pour l'un des plus étendus de basse Normandie.
Sur le territoire du Quesnay, se situe l'église Notre-Dame. De l'édifice roman, reste essentiellement le mur septentrional de la nef. Le reste de la nef est du XVIIIe siècle. Le vitrail à double vantaux, surmonté d'une rosace, éclaire la nef. Il est encadré par deux éléments du chemin de croix représentant l'un la scène où Jésus est chargé de la croix, l'autre celle où Jésus tombe pour la première fois. Un autre, don des paroissiens en 1948, est situé dans le chœur. Il est encadré de colonnes taillées dans la pierre. Les couleurs vives et chaudes du vitrail, le ton uni et doux de la pierre des murs et de la voûte du chœur, se mettent mutuellement en valeur. Le corps de la chaire qui repose sur un pied figurant un pauvre hère écrasé et effrayé symbolise vraisemblablement la parole divine qui terrasse le mal. Un plâtre peint où on trouve l'archange, symbole du bien, terrasse de sa lame le diable dont on distingue l'aile noire et les cornes.
Près de l'église du Quesnay, un pont en schiste très ancien enjambe l'Aure. A quelque distance, une source traverse en souterrain les communs de l'ancien château disparu et serpente jusqu'à l'Aure. Dans cette vallée la commune a acquis un terrain de 11 hectares environ qui va être aménagé en zone humide pour le bien de l'environnement.
L'activité principale de Torteval-Quenay est sans surprise l'agriculture, dans laquelle on dénombre 12 agriculteurs qui exploitent des productions diversifiées (élevage, céréales, …).
Au-delà, on compte également un commerce de bestiaux, un éleveur de chevaux, un maraîcher bio, une épicerie paysanne, des gîtes ruraux, deux entreprises de transport express, une entreprise de travaux publics, et un commerce d'aménagement d'intérieur de maison.
Pas de vrai bourg mais un village où il fait bon vivre !
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