Les Anciennes Communes, Communes Déléguées

Depuis le 1er janvier 2017, les anciennes communes d'Anctoville, Feuguerolles-sur-Seulles, Orbois, Sermentot, Saint Germain d'Ectot, Longraye et Torteval-Quesnay deviennent des communes déléguée. Le maire délégué à chaque ancienne commune remplit les fonctions d'officier d'état civil et de police judiciaire.

La siège de cette commune nouvelle est implantée à Anctoville.

Des permanences de mairie sont toujours assurées dans trois de ces anciennes communes (Longraye, Torteval-Quesnay et Saint-Germain-d'Ectot - voir jours et horaires de permanence pour chaque commune déléguée, ci-contre).

Retrouvez également les informations propres à chaque commune ci-dessous.

ANCTOVILLE

La commune d’ANCTOVILLE est une fort ancienne commune française, dénommée « Coisnières » ou « Cornières » jusqu’en 1616 (où Olivier de Foulognes, maître d’hôtel du roi, achète la seigneurie de Cornières, et obtient son changement de nom pour cause d’homonymie avec une de ses autres propriétés …). Le plus ancien document faisant état de la paroisse de Coisnières date du XIème siècle sous la forme latinisée Cosneriis en 1066. Il existe également une charte de confirmation de biens donnée par Henri, roi d'Angleterre et duc de Normandie, à l’abbaye de Lessay où ce toponyme est mentionné (source Wikipédia).

 

Le nom d’Anctoville n’était pour autant pas inconnu, et c’est assez logiquement qu’il fut choisi pour succéder à celui de Cosnières, en écho à une autre dénomination attestée dès 1418 sous la forme de Anquetoville (le toponyme Anctoville procède d'Ásketillville
« exploitation agricole d'Anquetil», nom d’origine viking).

 

 

La commune a toujours vécu de l’agriculture et notamment de l’élevage des bovins, complété par différentes activités de type préindustrielles, dans le textile (…), et spécificité locale, également dans l’art du lapidaire. C’est ainsi qu’il existait à Anctoville avant 1789, un centre d’industrie de luxe où s’exerçait sur une échelle assez large la taille de pierre de joaillerie. Il paraîtrait que ce fut à une famille Néron, que cette industrie dut son extension et son perfectionnement, sinon son introduction ; elle aurait aussi fait venir des ouvrières de Suisse … Les pierres que l’on taillait étaient essentiellement des cristaux de quartz, connus sous le nom de cristal de roche, et désignés dans le commerce sous le nom de « diamant d’Alençon » (c’est cette ville qui s’est fait la spécialité du commerce de ces bijoux, fabriqués donc notamment à Anctoville, avec des pierres en provenance de Condé sur Sarthe). A la fin du 18ème siècle, il y avait jusqu’à 40 roues occupées à la taille sur Anctoville ! … chiffre qui dénote une grande activité artisanale, voire préindustrielle. C’est à cette activité que l’on doit rapporter l’existence de ces nombreux diamants d’Alençon que nous trouvons dans la contrée. Ces pierres, taillées à facettes comme les diamants véritables, étaient montées à Anctoville même, mais aussi par les joailliers de Bayeux et de Caen dans un rayon assez étendu.

 

L’histoire récente de la commune a été fortement marquée par le leg à sa mort en 1874, qu’a fait la Marquise d’Escayrac de Lauture, fille du docteur Pierre RAYER (médecin illustre), à la commune d’ANCTOVILLE pour y construire et entretenir un « orphelinat de jeunes filles indigentes ou appartenant à des familles dénuées de fortune de l’ancienne province de Normandie » (sic).

 

La population de la commune a connu son apogée à l’époque napoléonienne (jusqu’à 1 200 hab), puis a décliné régulièrement jusqu’à la guerre de 14/18 (740 hab en 1914), qui là comme ailleurs, a saigné à blanc la population (un peu moins de 600 ha en 1918), laquelle a repris ensuite son lent déclin passant sous la barre des 400 habitants au début des années 1970.

 

En 1973, ANCTOVILLE (394 hab) fusionne avec FEUGUEROLLES SUR SEULLES (70 hab), ORBOIS (120 hab), et SERMENTOT (182 hab), et la population de ce nouvel ensemble rebondit alors passant de quelque 800 habitants aux presque 1 100 habitants d’avant la création de la commune nouvelle d’AURSEULLES en 2017.

 

La Mairie déléguée d'Anctoville ne tient plus de permanence.

 Pour toutes démarches, il convient de se rendre à la mairie principale d'AURSEULLES, située à St Germain d'Ectot - 58 Rue Monseigneur Paysant, ou de contacter directement Mme la Maire déléguée, Geneviève LEBLOND, au 06.31.19.95.97, qui sera présente en mairie le vendredi de 14h à 17h.

 

FEUGUEROLLES-SUR-SEULLES

La Mairie déléguée de Feuguerolles-sur Seulles ne tient plus de permanence.

 Pour toutes démarches, il convient de se rendre à la mairie principale d'AURSEULLES, située à St Germain d'Ectot - 58 Rue Monseigneur Paysant, ou de contacter directement Mme la Maire déléguée, Magali LECHEVALLIER au 06.14.45.84.72 

LONGRAYE

Monsieur Michel TOUDIC, Maire délégué, tiendra une permanence à la marie siège d'Aurseulles, située à St Germain d'Ectot - 58 Rue Monseigneur Paysant, le jeudi de 14h à 15h30. M. Toudic est joignable en cas d'urgence au 02.31.25.02.74

Mail à envoyer directement au siège de la mairie d'Aurseulles : mairie@aurseulles.fr

ORBOIS

La Mairie déléguée d'Orbois ne tient plus de permanence.

Pour toutes démarches, il convient de se rendre à la mairie centrale d'AURSEULLES située à St Germain d'Ectot - 58 rue Monseigneur Paysant, ou de contacter directement Mme la Maire déléguée, Marie-Claire LAVENDER au 06.07.25.86.08 

Mme Lavender tiendra une permanence à la mairie d'Aurseulles, le mercredi de 14h à 17h

SAINT-GERMAIN-D'ECTOT

Permanence de Madame LEMAIRE, Maire déléguée, à la mairie d'Aurseulles : le vendredi de 10h à 12h

Contact en cas de besoins, vous pouvez la contacter au 02.31.25.02.03

SERMENTOT

La Mairie déléguée de Sermentot ne tient plus de permanence.

Pour toutes démarches, il convient de se rendre directement à la mairie centrale d'AURSEULLES située à St Germain d'Ectot - 58 rue Monseigneur Paysant, ou de contacter Monsieur Marc BENEVILLE, Maire délégué, au 07.50.09.34.59, qui tiendra la permanence à St Germain d'Ectot le lundi matin de 10h à 12h

TORTEVAL-QUESNAY

Monsieur Jean-Marie DECLOMESNIL, Maire délégué, joignable en cas d'urgence au 02.31.97.44.14, tiendra une permanence le jeudi de 16h à 17h

Un peu d'Histoire et de Géographie

La commune de Torteval est une ancienne entité administrative puisqu'elle est déjà mentionnée comme « Torta Vallis » [du latin « Vallis » (vallée) et « tortus » (tordu)] en 1077 dans une charte de confirmation du temps de Guillaume le Conquérant. Plus tard, on retrouve encore la trace de cette ville comme une étape pour Henri III d’Angleterre, venant de Torigny, et allant assiéger, puis piller, avec son armée la ville de Caen.

 

En 1975, Torteval fusionne avec Quesnay-Guesnon et la nouvelle commune prend le nom de Torteval-Quesnay. Sa superficie frôle alors les 1 700 ha, ce qui en fait une commune très étendue (mais relativement peu peuplée, avec 19 hab./km2 – voir ci-après –).

Comme dans beaucoup d’autres communes rurales du secteur, Torteval a vu sa population varier significativement dans les deux derniers siècles, passant de plus de 600 habitants à la fin du XIXe siècle jusqu’à peine la moitié environ au début du XXIe (324 hab en 2015).

Église & Baronnie de Torteval 

Notre-Dame de l'Assomption de Torteval, d'origine romane et entourée d'un cimetière avec un if séculaire, caractéristique des cimetières normands et anglais, a été construite du XIIIe au XIVe siècles.

Elle possède une nef romane qui a conservé au nord et partiellement au sud, de remarquables fenêtre étroites en forme de meurtrière. Le sommet de ces ouvertures est constitué d'une seule pierre dans laquelle on a tracé un cintre et des claveaux, au moyen de sillons en creux qui devaient être teintés en rouge, système de décoration répandu dans la contrée.

De chaque côté, nord et sud, de la nef et du chœur (en partie reconstruits), il existe de 40 à 50 modillons, certains séparés de la corniche par des prolongements et décorés tous de manière différente : animaux, motifs géométriques, sans doute blasons, faces humaines montrant parfois difformités et maladies remarquables, par exemple paralysie faciale. L'église est précédée par une tour-clocher à trois niveaux surmontés d'un toit en bâtière. Elle est soutenue par de puissants contreforts. Les vitraux sont posés après la Seconde Guerre mondiale. L'église abrite des fonts baptismaux du XVIIIe siècle réalisés en pierre et en bois doré, et comporte un retable fin de l'époque classique, un antependium et un tabernacle peints par Elie Jean. Le mobilier compte aussi une vierge à l'enfant et un tableau du XVIIe, une statue en pierre d'un évêque, probablement Saint Blaise (l’eau d'une source voisine passe pour guérir les maux de gorge).

L'église est immédiatement voisine de la Baronnie (XVe siècle) dont l'entrée monumentale fait plus penser à une baronnie militaire, première vocation du bâtiment, qu'à un prieuré. Elle est accostée de deux tours à toit en poivrière, un cadran solaire figure sur la poterne. Il est fixé entre deux pierres de la chaîne d'angle. La porterie avec tourelles est inscrite à l'inventaire des monuments historiques.

M. de Martigny administrateur des biens de l'abbaye de Caen et qui, à ce titre, transforme le bâtiment en prieuré, pose ses armes d'évêque de Castres sur le fronton de la porte. L'écusson est martelé après la révolution, vers 1798. Le domaine est vendu comme bien public et devient une ferme jusqu'en 1946. En 1947, la propriété est saisie par l'état et vendue par le tribunal de Bayeux. De 1947 à 1957 les lieux restent à l'abandon, aux mains de différents propriétaires.

Le chemin qui mène de la Baronnie à l'église emprunte l'ancienne chaussée de l'étang du Blanc-vivier dont il ne reste que de beaux vestiges mais qui, originellement passait pour l'un des plus étendus de basse Normandie.

Eglise du Quesnay

Sur le territoire du Quesnay, se situe l'église Notre-Dame. De l'édifice roman, reste essentiellement le mur septentrional de la nef. Le reste de la nef est du XVIIIe siècle. Le vitrail à double vantaux, surmonté d'une rosace, éclaire la nef. Il est encadré par deux éléments du chemin de croix représentant l'un la scène où Jésus est chargé de la croix, l'autre celle où Jésus tombe pour la première fois. Un autre, don des paroissiens en 1948, est situé dans le chœur. Il est encadré de colonnes taillées dans la pierre. Les couleurs vives et chaudes du vitrail, le ton uni et doux de la pierre des murs et de la voûte du chœur, se mettent mutuellement en valeur. Le corps de la chaire qui repose sur un pied figurant un pauvre hère écrasé et effrayé symbolise vraisemblablement la parole divine qui terrasse le mal. Un plâtre peint où on trouve l'archange, symbole du bien, terrasse de sa lame le diable dont on distingue l'aile noire et les cornes.

Près de l'église du Quesnay, un pont en schiste très ancien enjambe l'Aure. A quelque distance, une source traverse en souterrain les communs de l'ancien château disparu et serpente jusqu'à l'Aure. Dans cette vallée la commune a acquis un terrain de 11 hectares environ qui va être aménagé en zone humide pour le bien de l'environnement.

Economie

L'activité principale de Torteval-Quenay est sans surprise l'agriculture, dans laquelle on dénombre 12 agriculteurs qui exploitent des productions diversifiées (élevage, céréales, …).

Au-delà, on compte également un commerce de bestiaux, un éleveur de chevaux, un maraîcher bio, une épicerie paysanne, des gîtes ruraux, deux entreprises de transport express, une entreprise de travaux publics, et un commerce d'aménagement d'intérieur de maison.

Pas de vrai bourg mais un village où il fait bon vivre !